Cimier Ekoï-Ejagham du Nigéria
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Autrefois, les Ekoï, anthropophages, érigeaient en trophées les têtes de leurs adversaires tués au combat...
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Superbe cimier africain en bois, peau d'antilope, osier, kaolin, typique de l'ethnie Ekoï du Nigéria
Hauteur : 32 cm
L'ethnie Ekoï
Le peuple Ekoï vit dans le sud du Nigéria, dans l'état de la Cross River ; on compte aussi quelques membres de l'ethnie de l'autre côté de la frontière, dans l'Ouest Cameroun.
Autrefois, les Ekoï, anthropophages, érigeaient en trophées les têtes de leurs adversaires tués au combat ! L'arrivée des colons a mis fin à ces pratiques "barbares" et les têtes humaines ont été remplacées par les sculptures que l'on connait aujourd'hui
Les têtes Ekoï
Portées en cimier, fixé sur la tête du danseur à l'aide d'une base en osier, les têtes Ekoï sont constituées d'une âme en bois, finement suclptée, sur laquelle on applique une peau fraîche d'antilope ; la peau, en séchant, se rétracte et adopte parfaitement la forme de la sculpture.
Les grandes "cornes" reproduisent un style de coiffure très en vogue chez les jeunes filles et les femmes mariées de la Cross River qui les portaient durant les fêtes, notamment pendant la cérémonie mettant fin à la réclusion des initiées.
Des têtes humaines, recouvertes de peau, donnaient lieu autrefois à la célébration d'un culte des trophés humains qui s'est transformé depuis en un culte des crânes...
Le peuple Ekoï est probablement à l'origine de la création de cette technique particulière que l'on trouve parfois aussi dans des peuplades voisines : Idoma, Bangwa, Boki, Igala...
Variantes du nom Ekoï
Selon les sources et le contexte, on rencontre notamment les formes suivantes : Eafen, Edjagam, Edjarem, Ejagham, Ejaghams, Ejam, Ekoïs, Ekoy, Ezam, Iyako, Koï, Njagham
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