Osé Sango Yoruba
Le terme Sango est associé à la foudre...
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Très beau sceptre osé Sango, en bois, pigments et kaolin, typique de l'ethnie Yoruba (Yorouba) du Nigéria
Hauteur : 47 cm
Le peuple Yoruba
Le terme Yoruba (Yorouba) décrit à la fois un langage et une tribu vivant sur une zone étendue du Nigéria, principalement, jusqu'à la Côte d'Ivoire en passant par le Bénin, le Togo et le Ghana.
L'histoire des Yoruba est connue depuis le début du deuxième millénaire au travers de la civilisation d'Ifé. Après l'effondrement du royaume d'Ifé, plusieurs royaumes apparurent tels que ceux d'Oyo et d'Ijebu qui sont toujours, aujourd'hui, à la base de la structure politique des Yoruba.
Le peuple Yoruba compte aussi une importante diaspora, notamment en Amérique, consécutivement au commerce des esclaves qui le toucha fortement.
L'art Yoruba
La plupart des oeuvres Yoruba sont liées aux sociétés secrètes dont les plus connues sont Gélédé et Epa ou commémoratives des nombreux dieux tels que Ifa, eshu et surtout Sango. Elles recouvrent un large éventail d'objets variés : Des masques et des cimiers, bien sûr, qui servent aux danses des sociétés secrètes, des statuettes dont les plus connues sont les Sango ou les Ibeji, mais aussi des tambours, des trompettes, des tissages ou des objets perlés...
Le sceptre Osé Sango
Le terme Sango est originellement lié au quatrième roi Yoruba qui fut déifié et que l'on associa à la foudre, symbolisée par un axe double placé sur la tête des sculptures réalisées pour son culte.
Durant les cérémonies annuelles du culte Sango, les prêtresses chantent et dansent en tenant dans la main droite un osé sango ; ce sceptre de danse (ou "bâton" de danse) représente toujours une figure féminine, généralement agenouillée, portant un enfant ou tenant ses seins (comme ici) dans ses mains. La sculpture est coiffée de l'image de la double hache (osé), rapppel de la foudre maîtrisée par le dieu...